Aïssatou «Au bout de deux mois de mariage, j’ai réalisé que j’aimais toujours mon ex»

«Au bout de deux mois de mariage, j’ai réalisé que j’aimais toujours mon ex»

Aïssatou vit ce dilemme. Mariée, il y a deux mois, elle est toujours sous le charme de son ex. Sur Internet, elle confie : «Je suis mariée et je suis encore folle amoureuse de mon ex. Il y a trois ans, j’étais avec un homme que j’avais rencontré sur mon lieu de travail. Notre histoire a duré un an et nous envisagions de nous marier. Malheureusement, on n’était pas de la même origine et mes parents n’ont pas béni notre union. A cause de ça, j’ai dû rompre avec lui, alors que je l’aimais plus que tout. Je me sentais en sécurité avec lui et on se complétait totalement. Deux ans après, j’ai rencontré mon époux et les choses se sont très vite passées. Je l’ai épousé après un an de relation, alors que j’étais toujours amoureuse de mon ex».

Aujourd’hui, bien qu’étant dans les liens du mariage, Aïssatou dit garder toujours contact avec son ex. «On discute par téléphone, mais on évite de se voir pour ne pas faire de bêtises», écrit-elle. Une affaire qui la met aujourd’hui dans un dilemme et qui lui donne parfois l’envie de partir rejoindre son ex. «Il me manque terriblement. Je suis vraiment perdue. Et le pire, c’est que mon mari n’a pas les qualités de mon ex. Il me laisse souvent seule et passe beaucoup de temps avec ses amis. Il est très nerveux et on se dispute très souvent et pourtant, ça ne fait que deux mois qu’on est marié», regrette Aïssatou.

«Pour sauver mon ménage, il me fallait faire le deuil de la relation avec mon ex»

«Elle n’est pas la seule à porter sa croix. Je connais tant de filles qui sont dans cette situation», sourit Marie sur le ton de la confidence. Etudiante à la Faculté des sciences juridiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), elle accuse les parents comme étant la principale cause de ce phénomène. «La plupart de ces femmes sont sacrifiées par leurs parents. Mes amies qui vivent cela avaient quitté leur village pour venir étudier ou travailler à Dakar. C’est là qu’elles ont rencontré leur amour. Mais de retour au village, leurs parents les obligent à épouser un cousin ou un homme de la localité. Elles n’osent refuser par peur d’être déshéritées.»

Un raisonnement basique avancé par Marie qui trouve écho dans l’argumentaire de Boubacar Sakho. Pour le jeune homme, ce phénomène s’explique par la pression sociale et le matérialisme qui animent certaines femmes. Ami d’une «victime» de cette situation, il signale que toute femme mariée qui continue d’aimer son ex s’est engagée dans un ménage soit sous la pression parentale, soit par intérêt. Sans dévoiler l’identité de son amie, il raconte comment sa femme le trompe avec son ex.

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