Centrales syndicales : Quand les vieux s’accrochent aux privilèges

Centrales syndicales : Quand les vieux s’accrochent aux privilèges

Dans un secteur aussi mouvementé et plein de soubresauts que le syndicalisme, des séniors partis à la retraite jouent, selon le quotidien L’AS, les grands rôles. Ces leaders des différentes centrales syndicales dictent ainsi la conduite à suivre à des milliers de travailleurs et autres syndicalistes. Pourtant, ces syndicats affiliés ne manquent pas de ressources humaines jeunes et combatives pour prendre le relais dans la lutte pour le bien être des travailleurs. Au-delà de tout ça, force est de constater que ceux qui tiennent les rênes des cinq centrales syndicales les plus représentatives ont tous ou presque dépassé l’âge de la retraite.

Que ce soit la Fgts, l’Unsas, la Csa, la Cnts et la Cnts/F. Pourquoi la fonction de leader syndical aiguise autant d’appétits ? En fait, de telles responsabilités sont accompagnées de privilèges. En plus des voyages et des perdiems, la plupart d’entre eux siègent au Conseil d’administration certaines sociétés en tant que PCA ou occupent des postes juteux dans certains conseils d’administration. Ils ont également une mainmise sur la somme de 600 millions Fcfa que l’Etat a débloquée en guise de subvention annuelle. D’ailleurs, la manière dont cet argent est réparti fait l’objet de polémique.

Le Secrétaire général de la Confédération démocratique des syndicats libres (Cdsl) a dénoncé le fait que juste quatre centrales syndicales (Cnts, Cnts/Fc, Unsas et Csa) captent cette subvention annuelle au détriment des autres des organisations. “Nous pensons qu’il faut rectifier et faire en sorte qu’il y ait une justice sociale au niveau des organisations syndicales”, avait déclaré Ibrahima Sarr, secrétaire général de la Cdsl le 1er mai dernier. Cela étant, il devient judicieux, selon L’AS, de voir aujourd’hui comment ces fonds sont gérés.

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