Coupe de France : Rennes s’impose sur le terrain de l’OL et file en finale !

Au terme d’un match riche en buts, c’est le Stade Rennais qui a su décrocher son billet pour la finale de la Coupe de France face à l’Olympique Lyonnais (3-2).
A défaut de pouvoir briguer un nouveau titre de champion de France, l’Olympique Lyonnais misait gros sur cette Coupe de France pour remporter un trophée. Face aux Gones, le Stade Rennais comptait également jouer sa chance. Auteurs d’une saison très encourageante, notamment sur la scène européenne, les Bretons étaient eux aussi à une petite marche de la finale au Stade de France. Sevrés de trophée depuis 1971, les Rouge-et-Noir ne voulaient pas jouer les sparring partners. La rencontre a d’ailleurs démarré avec une double frayeur côté lyonnais, à savoir une incursion de M’Baye Niang dans la surface rhodanienne et le contact qui a suivi entre le buteur sénégalais et Anthony Lopes. Au final, ce dernier a pu reprendre sa place (5e).

La réaction des hommes de Bruno Genesio, sifflé par le public à l’annonce des compositions, ne s’est pas faite attendre, mais la frappe enroulée de Nabil Fekir était hors cadre (9e). Pas de quoi faire lever les foules puisque ce sont surtout les visiteurs qui se sont créés les situations les plus dangereuses comme cette tête de Mexer sur corner (15e), cette nouvelle opportunité pour Niang dans la surface (18e), ce centre de Zeffane pour Bourigeaud sauvé d’extrême justesse par Léo Dubois sur sa ligne (20e) ou cette frappe de loin de Ramy Bensebaini (23e). Une domination aux points qui a logiquement été récompensée à cinq minutes de la pause. Sur un centre de Sarr, Niang a devancé Marcelo pour tromper Lopes du plat du pied (0-1, 40e).

Rennes a du caractère
Bougé, l’OL s’en est alors remis aux tentatives lointaines de Traoré et de Tousart (45e, 45e+1). En vain. Menés à la mi-temps, les Gones sortaient logiquement sous les sifflets du Groupama Stadium. Des sifflets ayant une valeur encore plus particulière puisque la prolongation de Bruno Genesio doit être officialisée sous peu. Au retour des vestiaires, changement de décor. Visiblement remis en place durant la pause, les partenaires de Nabil Fekir ont démarré cette deuxième période pied au plancher. Vexés, ils n’ont mis d’ailleurs que deux minutes pour recoller au tableau d’affichage grâce à un tir du gauche de Bertrand Traoré après un travail de conservation de Tanguy Ndombele (1-1, 47e). On pensait alors que les mouches avaient changé d’âne.

Mais cette saison, notamment en coupe d’Europe, les Rennais ont prouvé qu’ils avaient de la ressource. Peu en vue depuis le début de la rencontre, Hatem Ben Arfa a tout d’abord obligé Anthony Lopes à réaliser un arrêt (55e), avant d’envoyer le corner concédé par le portier lyonnais sur la tête de Benjamin André, complètement lâché par Marcelo, déjà coupable sur le premier but breton (1-2, 55e). Neuf minutes plus tard, Niang manquait alors la balle du KO à la réception d’un nouveau caviar de Sarr, seul face à Lopes (64e). Le Sénégalais avait de quoi enrager, notamment au vu du scénario. A la 73e minute, M. Bastien faisait polémique en accordant un penalty très généreux à l’OL suite à une frappe d’Aouar contrée par André. De quoi mettre hors d’eux les Rennais. pas Dembélé qui s’est chargé de transformer la sentence (2-2, 75e). Mais il faut croire que justice devait être rendue. Cinq minutes après ce fait de jeu contestable, Bensebaini profitait d’une tentative manquée de Bourigeaud pour reprendre victorieusement le cuir à l’entrée de la surface (2-3, 80e). Les Rouge-et-Noir pouvaient exulter. En revanche, les Gones viennent de subir une nouvelle grosse désillusion.

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