SAER SECK RECTIFIE MBAYE DIAGNE : «Respectons le Bénin et essayons de prouver sur le terrain que nous sommes meilleurs»

Après la sortie de l’attaquant des Lions, Mbaye Diagne, disant qu’il n’y a pas match entre le Sénégal et le Bénin, Saër Seck a ramé à contre-courant. Le premier vice-président de la Fsf, sans le nommer, indique qu’il faut respecter les Écureuils et prouver que le Sénégal est meilleur sur le terrain.

Au moment d’évoquer le match contre le Bénin, Saër Seck a ramé à contre-courant des propos de Mbaye Diagne qui, la veille, avait minimisé les Ecureuils. Une sortie qui n’est pas du goût de Saër Seck qui l’a fait savoir. «Je ne pense pas que le Bénin soit une petite équipe, car si c’était le cas, il ne serait pas qualifié en 1/4 de finale. Respectons-le et essayons de prouver sur le terrain que nous sommes meilleurs», a indiqué le deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).

«Il ne faut pas le clamer, mais le prouver sur le terrain»

Ce dernier, qui s’est félicité de la qualification du Sénégal en quart, pense qu’il faut se méfier du Bénin. «Quand on regarde les performances, c’est un verre à moitié vide et à moitié plein, parce que d’aucuns disent qu’ils n’ont perdu aucun match et d’autres disent qu’ils n’en ont gagné aucun également». Dans ce sillage, Saër Seck invite les partenaires de Sadio Mané à y aller avec beaucoup d’humilité, de concentration et de détermination. «Au plan des performances et du classement (Fifa), le Sénégal est devant le Bénin. Mais, mercredi, au moment du coup d’envoi, les deux équipes seront au même pied. Il faudra alors lors des 90 minutes, voire les 120 minutes, que le Sénégal montre qu’il est au-dessus», lance Saër. Et de poursuivre : «le statut de favori est une position que cette équipe expérimentée doit pouvoir assumer et endosser, mais après, il ne faut pas le clamer, mais le prouver sur le terrain et se qualifier en demi-finale».

«Je ne suis pas de ceux qui se projettent vers les victoires ou la finale. Je prends match après match»

Évoquant le défi des Lions de se hisser en demi-finale, le président de l’institut Diambars souligne qu’ils y travaillent depuis des années. «Quand on regarde le parcours de cette équipe et notamment quand on a commencé à cheminer avec Aliou Cissé, qui a créé ce groupe sur les cendres de l’équipe de 2015, on peut dire qu’il y a beaucoup de satisfaction», explique-t-il. Pour Saër Seck, la défaite contre l’Algérie n’aurait pas eu lieu si l’arbitrage était à la hauteur. C’est un parcours satisfaisant, selon Seck, mais qui manque d’être couronné, mais il refuse de jouer le match avant de l’avoir gagné. «Nous courons derrière une victoire contre le Bénin et je ne suis pas de ceux qui se projettent vers les victoires ou la finale. Je prends match après match», dit-il, prenant encore le contre-pied de Mbaye Diagne.

«L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner»

En outre, le vice-président de la Fsf assure que le bilan de sa structure est assez notable et souhaite aller jusqu’au bout du tournoi. «On est allé à la Coupe du monde et les petites catégories, on se qualifie régulièrement. Le Beach Soccer, le football féminin, bref des avancées notables sont faites. Du point de vue de l’organisation et de la régularité des compétitions au plan local, c’est tout à fait notable, même si au plan économique, il y a encore des challenges à gagner. On n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. On avait programmé d’être là (en Égypte) jusqu’au soir du 19 juillet (date de la finale). Et le dernier carré nous assure d’être là jusqu’à cette date», souligne Saër Seck. Pour lui, l’objectif du Sénégal, c’est gagner la Can. «L’objectif n’est pas que la finale, mais de la jouer et de la gagner. Chaque fois que le Sénégal va dans une compétition, nous Fédération, nous avons l’ambition en Afrique, sans avoir besoin de déclamer partout, de gagner le tournoi», déclare-t-il.

«Le Sénégal a su se bonifier après la défaite face à l’Algérie»

Convaincu qu’à quelque chose malheur est bon, Saër Seck pense que beaucoup de gens avaient pensé que la défaite était un tremblement de terre, peut-être si le Sénégal avait battu l’Algérie, il aurait un parcours beaucoup plus difficile. «On voit que le tableau de l’Algérie est beaucoup plus relevé. Après, le Sénégal a su bonifier ce revers, même si on ne se contente jamais d’une défaite. Les joueurs nous ont fait savoir qu’ils savent comment ils ont perdu le match contre l’Algérie et cela a permis à l’équipe de resserrer les boulons, de se reprendre», assure-t-il.Pape Moussé Diaw

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